A.M.O est un triptyque questionnant la femme, selon trois figures de résistances. Ce projet littéraire et théâtral puise sa source Trois étapes féminines vers un glissement hors la loi : soutien aux sans papiers, action terroriste, errance sans domicile. Ces portraits bien distincts indiquent un certain décadrage de soi face au monde et se rejoignent dans la désinsertion. Ils pourraient, chacun selon son axe, faire l’objet de mon auto-fiction. Ainsi, si je choisis ici des archétypes fédérateurs, j’aborde la femme en état de révolte et de précarité à partir de ma propre expérience.
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Dans A.Collision, une jeune femme au caractère extrême, proche de celui d’Antigone, choisit la désobéissance civile face à l’outrage fait aux « sans-papiers » dans son propre pays. Elle s’engage auprès de ceux qu’elle considère comme ses frères dans une résistance originale, lui permettant de protéger leurs corps du froid, de la faim et des rafles policières.
May-day est un monologue polyphonique autour du corps annexé, du territoire occupé. Tout y est précipité. Ainsi, Médée, Pythyie, Jason, Enfants-cœur, Créon, s’incarnent dans une même personne. « May day », s’inspirant très librement de la figure de Médée, nous dit que l’injustice et l’impuissance pourront toujours êtres transcendés en répliquant de façon inouïe au persécuteur. Riposte autrefois qualifiée d’« action directe » A la rue, O-Bloque raconte l’histoire d’une Ophélie contemporaine, jolie jeune fille éduquée, issue d’une famille aisée, qui glisse irréversiblement sur les pentes d’une société absurde, jusqu’à en partager la folie. |
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Antigone, Médée, Ophélie, ces femmes soulèvent des questions politiques qui irriguent notre quotidien. Au-delà, A.M.O, dans son intitulé même, jouxte l’amour dont il partage l’amorce, mais choisit d’en exprimer les effets contraires ; l’amour retroussé, propulsé contre lui-même. |
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14x18 cm |
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